Navigation essentielle
Vers 1880, le transport sur l’eau prend son essor avec l’arrivée des colons autour du lac Saint-Jean. Face au manque de routes, les villages se lancent dans la construction de leurs propres quais pour rompre leur isolement.
À partir de 1894, on observe une intensification de la navigation, avec l’apparition de plusieurs autres bateaux reliant les villages. Parmi eux, on compte des noms tels que l’Arthur, Le Nord et Le Colon.
Navigation industrielle
Depuis longtemps, la navigation industrielle est une présence notable sur le lac, principalement grâce aux remorqueurs qui parcourent ses eaux pour transporter le bois jusqu’aux scieries. La compagnie Price a amplifié cette activité en investissant dans des remorqueurs puissants pour approvisionner sa papeterie à Alma. Jusqu’aux années 1990, Abitibi-Price gérait une flotte de quinze bateaux jouant, eux aussi, un rôle clé dans l’activité industrielle du lac. Des bateaux forts et robustes ! Des bateaux comme le Hugh Jones et Le Roberval sont capables d’affronter de hautes vagues et tirent d’immenses radeaux dont la longueur s’étend sur près de 1 km.
Navigation de Loisir
Le lac Saint-Jean attire désormais de nombreux visiteurs en tant que destination nautique, mais cela n’a pas toujours été le cas. Au début du 20e siècle, des yachts étaient utilisés pour transporter les touristes. Les activités de loisirs ont véritablement émergé à la fin des années 1950, d’abord avec les pêcheurs sportifs, puis dans les années 1960 avec le développement des infrastructures nautiques autour du lac. Depuis l’arrêt du flottage du bois en 1996, la présence d’embarcations de loisirs a connu une forte augmentation.
Le Saviez- Vous?
Le Péribonka est le premier caboteur de la région. Il mesurait 27 mètres de longueur et pouvait atteindre une vitesse de 20 km/h.
Caboteur = un bateau qui achemine des marchandises ou des passagers sur une courte distance
Remorqueur naviguant les eaux du lac Saint-Jean pour transporter le bois jusqu’aux scieries.