PrOtéger

Partons ensemble, à la découvertes des milieux humides !

Les milieux humides protègent la vie,

en prendre soin c’est avant tout, protéger notre avenir et celui de la vie sur terre.

 

Souvent méconnus du grand public, les milieux humides sont pourtant un élément essentiel au bien-être des populations. Malgré le fait qu’un milliard de personnes dépendent des milieux humides pour subsister¹, ils sont aujourd’hui menacés de disparition. En effet, depuis les années 1900 plus de 2/3 de ces espaces ont disparu¹. Si les causes de ce déclin sont variées, les milieux humides sont avant tout victimes d’un manque d’intérêt généralisé. Il est de ce fait plus que temps de se tourner vers eux, en leur portant enfin, l’attention qu’ils méritent.

Depuis 1997 la journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février de chaque année

Qu’est-ce qu’un milieu humide ?

Les milieux humides constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation. Ont trouve deux grand types distincts de milieux² :

Les milieux humides : en font partie les marais, les marécages, les tourbières et les étangs.

Les milieux hydriques : constitués des rives, du littoral et des zones inondables des lacs et des cours d’eau.

  • Les milieux humides occupent environ 11 % de l’ensemble du territoire québécois
  • Au Québec, les milieux hydriques regroupent quelque 3,6 millions de plans d’eau douce
  • À cela vient s’ajouter des dizaines de milliers de rivières qui s’étendent sur des millions de kilomètres²

Un sanctuaire pour la biodiversité

Véritable arche de Noé de la biodiversité, 40 % de toutes les espèces végétales et animales de la planète vivent³, se nourrissent ou se reproduisent dans ces milieux. Constitués d’une végétation spécifique et d’invertébrés aquatiques, ils sont à la base d’un réseau alimentaire qui supporte des populations de poissons, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères. Ainsi, les milieux humides et hydriques servent d’habitat permanent ou temporaire à plus de 19 500 espècesª, dont plusieurs sont en situation précaire. Lorsque l’intégrité de ces milieux est menacée, toutes les espèces qu’ils abritent risquent d’en souffrir.

La faune des milieux humides peut comprendre les animaux suivants : Grenouilles, carouges, crapauds, ratons laveurs, tritons, rats musqués, salamandres, castors, poissons, tortues, Grand héron, canards, libellules, sarcelles, morillons, gyrins, huartsº

Des alliés de poids dans l’adaptation aux changements climatiques

Les milieux humides et hydriques jouent un rôle de première importance pour le réseau aquatique qui nous entoure, en ville comme en région. Certains contribuent à la qualité de l’eau potable, puisque leur végétation assainit l’eau et filtre la pollution. Ils peuvent aussi favoriser le maintien des réserves d’eau en alimentant les nappes souterraines. D’autres agissent comme des remparts contre l’érosion des berges et limitent les dégâts causés par les inondations en atténuant les crues et en régulant le débit des rivières. En cas de sécheresse, ils peuvent également réduire la baisse de niveau des eaux. Enfin, certains de ces milieux, comme les tourbières, séquestrent des quantités massives de carbone, ce qui contribue à diminuer les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre².

Les tourbières stockent à elles seules deux fois plus de carbone que les forêts alors qu’elles ne couvrent que 3% de la surface terrestre (30% pour les forêts)ª

Un équilibre fragile et vulnérable

Malgré tous les services rendus aux populations, les milieux humides se voient plus que jamais en danger, la cause principale ? Les activités humaines qui empiètes de jours en jours sur ces espaces. Au préalable déjà fortements impactés par le réchauffement climatique, ils sont directement affectés, par l’étalement urbain, la construction d’infrastructures routières, l’exploitation minière et l’agriculture.

Il est donc plus que jamais primordial de passer à l’action et de tout faire pour les préserver, particulièrement dans les zones où le développement urbain a contribué à leur artificialisation, dégradation ou disparition.

La conservation des milieux humides et hydriques est aujourd’hui au coeur des considérations de tous les acteurs de l’eau, de nombreuses actions sont misent en oeuvre pour faciliter leur protection, leur utilisation durable, leur restauration et la création de nouveaux milieux.

Depuis 2017, 113 millions de dollars ont été recueillis pour compenser la destruction de 382 hectares de milieux humides dans la province.

➡️  Pour en savoir plus sur le programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques du Ministère de l’Environnement,  de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

Sources

Photos

Par ordre d’apparition:

(1) Wentworth-Nord. Source: OBV RPNS

(2) Macaza. Source: OBV RPNS

(3) Wentworth-Nord. Source: OBV RPNS

(4) Barkmere. Source: OBV RPNS

(5) Plaisance. Source: OBV RPNS

(6) Lavoie. Source: OBV RPNS

Données

1Ramsar; la convention sur les zones humides; https://www.ramsar.org/fr; https://www.youtube.com/watch?v=CT_XFc-Z1bY

2Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) https://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/rives/milieuxhumides.htm

3Eaufrance le service public d’information sur l’eau; www.zones-humides.org

4SyAGE; https://www.syage.org/; https://www.youtube.com/watch?v=vK8fsFxFL4c

5Fédération Canadienne de la Faune; https://cwf-fcf.org/fr/

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